Don de sang : pourquoi des contre-indications existent
L’EFS doit assurer la sécurité des donneurs comme des receveurs. Il prend toutes les mesures pour que le don de sang soit effectué dans des conditions de qualité et de sécurité optimales. Il doit également s’assurer que le donneur est en parfaite santé pour faire son don. Environ 10% des personnes qui se présentent pour faire un don présentent une contre-indication mais, dans les trois-quarts des cas, cet ajournement n’est que temporaire.
Pour donner son sang, il faut être majeur et avoir entre 18 et 70 ans.
Pour pouvoir donner, le candidat doit peser au minimum 50 kg. Le don est proscrit en cas de grande fatigue, d’anémie, de diabète insulinodépendant ou de traitement pour des crises d’épilepsie. Les femmes enceintes ne doivent pas non plus donner et ce, jusqu’à six mois après l’accouchement. Pour les personnes sous protection légale (tutelle ou curatelle), le don est proscrit de façon réglementaire.
Infections en cours
En cas de maladie virale (ex.: grippe, gastro-entérite…), il faut attendre deux semaines après la fin des symptômes pour pouvoir donner son sang. En cas de prise de médicaments (antibiotiques, corticoïdes en comprimés…), il faut respecter un délai de 14 jours après la fin du traitement. S’il s’agit de maladies transmissibles par le sang (syphilis, hépatites virales B et C, VIH), le don est proscrit.Exposition à des risques d’infection
Après certains actes de la vie quotidienne, il faut respecter un délai déterminé avant de pouvoir donner son sang :